Art

2024-03-27

Je n'apprécie pas les artistes. Pas tant que leur activité me déplait, que le divertissement en général me paraît être une forme d'opulence que l'humanité ne peut actuellement se permettre[1][2]. Pas avant d'avoir bâti une société juste. Et pour y parvenir je vois autant d'utilité dans l'art que dans la répétition sans fin de messages de sensibilisation. Autant dire, rien.

Je suis en colère[3], j'œuvre à mon niveau pour orienter la société vers une direction théorisée depuis des décennies déjà. Parler, critiquer, sensibiliser, crier… Le GIEC – Entre autres – s'y essaie depuis des années sans succès. Quand parler ne suffit plus, je refuse de baisser les bras — Réaction à laquelle je compatis[4] –, au contraire, je les lève haut et brandis mes armes.

Il existe peu de choses pour lesquels je voue plus de haîne, à l'exception sûrement du sport[5] qui a réussi l'exploit de transformer l'immoralité en divertissement.

Références

[1] Doomsday clock, Bulletin of the Atomic Scientists 1947

[2] Climate clock, Global Carbon Project 2015

[3] Casque à vélo, LeJun 2024

[4] L’apathie sans attache, LeJun 2023

[5] Sport, LeJun 2024


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